CM : Bonjour Mr Roman RUBSAMEN,

Pourriez-vous commencer par vous présenter brièvement ? 

PN : Depuis la fin de mes études d’ingénieur en 2005, je travaille comme informaticien dans une entreprise de gestion pour la distribution et la vente de services de voyages sur Sophia-Antipolis dans le département des Alpes Maritimes en France.

CM  : Comment avez-vous connu le TE de l'université d'Aix-Marseille et à quel moment de votre vie ?

PN : Quelques années après avoir commencé à travailler, j’ai voulu « achever » ma formation initiale en mathématiques par l’obtention d’un master. Je savais qu’il existait des possibilités de formation à distance dans cette matière (parce que j’avais déjà fait une L3 en mathématiques à distance en parallèle de mes études d’ingénieur) et j’ai choisi le TE de l’AMU pour des raisons pédagogiques et géographiques.

CM : Pouvez vous décrire le vécu de votre 1ère année d'études de Mathématiques au TE de l'AMU ? 

PN : Ma 1ère année d’études au TE de l’AMU, c’est-à-dire l’année de mon M1, correspond à mes deux premières années calendaires au TE de l’AMU puisqu’il est conseillé de dédoubler les années d’études en télé-enseignement, c’est-à-dire de faire un semestre par année calendaire.

Au TE de l’AMU, les échanges (administration, enseignants, étudiants) se déroulent au travers d’une plateforme numérique de travail. Très rapidement après son ouverture, les cours et les devoirs continus commencent à arriver, déposés sur la plateforme par les enseignants selon un planning défini à l’avance (ce qui permet de s’organiser). L’année suit alors son cours jusqu’en Juin, où il faut se rendre à Marseille pour passer les examens de fin d’année et accessoirement participer aux sorties organisées par l’association des étudiants à distance du TE de l’AMU (AETMP).

En effet, le TE de l’AMU dispose d’une telle association – je me suis d’ailleurs porté volontaire pour en être le délégué de la filière master Mathématiques – qui rend plusieurs services très utiles aux étudiants comme l’organisation de sorties culturelles/détentes ou la fourniture de logements lors des examens de Juin et qui plus généralement sert d’interface entre l’administration et les étudiants pour les problèmes communs.

Quelques semaines après les examens, l’administration envoi un relevé de notes qui permet de savoir à quelles matières s’inscrire l’année suivante; j’ai terminé mon M1 avec mention très bien.

CM : Quels souvenirs vous laissent votre 2ème année de Maths par TE à l'AMU ?

PN : Ma 2ème année d’études au TE de l’AMU, c’est-à-dire l’année de mon M2, correspond à mes deux dernières années calendaires au TE de l’AMU. D’ailleurs, le dédoublement des années d’études en M2 m’a vraiment été nécessaire à cause de l’énorme charge de travail qu’a représenté pour moi le mémoire de recherche…

Ce mémoire, encadré par un enseignant de l’AMU, consiste en un rapport écrit sur l’étude d’un article de recherche. Une fois la thématique générale de cet article bien comprise (phase de recherche bibliographique), il faut donc s’approprier son contenu (expliciter les démonstrations, refaire les simulations numériques…) et voir de quelle façon il est possible d’y contribuer (examen de cas particuliers, démonstration de nouvelles propriétés…). La soutenance de ce mémoire se fait oralement en présence de tous les directeurs de mémoire pendant une trentaine de minutes (vingt minutes de présentation / dix minutes de questions/réponses).

J’ai terminé mon M2 avec mention très bien, ce qui achève mes études au TE de l’AMU et ce qui met également fin à mon activité de tuteur mathématiques « à distance ».

En effet, je n’en n’ai pas parlé avant, mais lors de ma deuxième année calendaire au TE de l’AMU, on (en l’occurrence, vous) m’a proposé de prendre en charge le tutorat de mathématiques pour les étudiants en licence. Ce tutorat, très demandé par les étudiants, consiste à venir en aide aux étudiants d’une matière mathématique qui en font la demande, pour par exemple expliquer une partie du cours ou d’un exercice qui reste obscure malgré les explications de l’enseignant de la matière.

CM : Quels sont, d'après votre expérience, les atoûts  majeurs de cette formation à distance ?

PN : Marseille, clairement ville accessible (bateau, avion, route, train) et reputee pour son enseignement presentiel en maths ; comme le TE a le meme nioveau de cours / examens que le presentiel, c’est bien. La filiere master compelte (certains centre de TE en France ne proposent que le M1… il faut alors refaire un dossier dans un autre centre si on veut continuer en M2…). Les tarifs, qui sont les tarifs universiraires standards, tres abordables, quelques centaines d’eurso.

CM : Avez-vous de commentaires et-ou suggestions personnels que vous souhaitez donner ?

PN :Le mémoire de recherche en M2 nécessitant un investissement en temps très important (ce qui est d’ailleurs reflété par son coefficient en tant qu’UE), ma seule suggestion serait de donner plus d’informations (en particulier d’ordre pratique) à son sujet aux étudiants et ce dès le début de l’année. A noter que ce n’était pas possible l’année dernière, puisque c’était l’année de sa mise en place.

CM : Quels sont vos projets maintenant ?

PN : Les deux projets d’initiation à la recherche (TER en M1 / mémoire de recherche en M2) que j’ai effectués au cours de mes études à distance m’ont donné gout à la recherche et j’aurais voulu effectuer une thèse en mathématiques à distance. Malheureusement, ce niveau de formation n’est proposé par aucun centre de TE et c’est un véritable parcours du combattant qui s’annonçait donc pour espérer trouver un sujet de thèse qui m’intéresse. J’ai donc mis ce projet de côté pour l’instant, et en attendant, je me suis mis à développer des applications en lien avec les mathématiques pour Smartphone.

CM : Merci Roman Rubsamen nous vous adressons tous nos voeux de réussite pour vos souhaits et vos projets.