
Priscien et la logique du langage
Alexander Bufetov
I2M, CNRS, Marseille
http://club.i2m.univ-amu.fr/accueil/
Date(s) : 17/09/2022 iCal
14h00 - 16h00
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Priscien, originaire d’Afrique du Nord, se rend à Constantinople, peut-être, entre autre pour esquiver l’instabilité politique de sa région et devient professeur de latin au Pandidakterion, l’Université de Constantinople, la toute première au monde. À une date incertaine il écrit son chef d’œuvre, son Ars, sa majestueuse grammaire du latin comparé au grec enrichie par un assemblement, dont la générosité reste sans égale, d’extraits élaborés en détail tirés de Virgile et Homère, Ménandre et Térence, Démosthène et Cicéron, Thucydide et Tite-Live, mais aussi Dinarque, Phérécrate, Alphius Avitus dont Priscien cite trois fragments – les seuls qui nous soient connus du poète.
«Philosophi» est le premier mot de l’Ars Prisciani. La tension entre les traditions stoïcienne, péripatéticienne et néoplatonicienne dans l’œuvre n’a cessé d’ensorceler ses lecteurs, et Priscien exerce une forte influence sur le développement de la logique au cours de la Renaissance carolingienne et ensuite dans les Universités.
Dans cette courte présentation très schématique, nous essayerons d’illustrer les problèmes logiques affrontés par Priscien en considérant les définitions des parties du discours données par notre maître, apologète fervent de la latinité à Constantinople alors même que l’Empire prend progressivement, et de façon définitive, ses distances avec l’occident.
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Emplacement
Luminy - CIRM
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